Cartographier les connaissances pour mieux innover : connaître les briques, maîtriser l’architecture

Dans un contexte où les technologies deviennent de plus en plus transversales, la capacité d’innovation d’une organisation ne dépend plus uniquement de l’accès à l’information, mais de sa faculté à cartographier, organiser et articuler les connaissances qu’elle détient ou auxquelles elle peut accéder.

Chez GraphMyTech, nous considérons que chaque document (brevet, publication, note interne ) contient des briques de connaissance : les plus petits éléments de savoir individualisables, qui, isolément, n’ont qu’une valeur partielle. C’est leur mise en relation, leur agencement et leur évolution dans le temps qui révèlent un potentiel stratégique.

Cet agencement constitue ce que nous appelons l’architecture de connaissance, et permet de transformer un ensemble de briques en une technologie. À l’instar de ce que l’on accepte volontiers pour un système complexe, ce ne sont pas les composants seuls qui font la valeur d’une technologie, mais la manière dont ils sont assemblés.

Notre technologie permet d’identifier :

• les briques de connaissance utilisées dans un domaine donné,

• les manières dont elles sont combinées selon les acteurs ou les géographies,

  
  

Pourquoi cette approche change la donne

Une veille technologique classique identifie souvent ce qui se fait. L’approche de GraphMyTech va plus loin : elle révèle comment les connaissances sont mobilisées et combinées, c’est-à-dire la logique d’innovation propre à chaque acteur.

Cela permet :

• d’anticiper l’évolution des architectures technologiques,

• de repérer les acteurs capables d’opérer des recombinaisons originales,

• de détecter les convergences inattendues entre domaines,

• de mesurer l’autonomie ou la dépendance technologique sur des briques critiques.

Une application concrète

Dans plusieurs projets récents, nos analyses ont permis :

• à un industriel de restructurer sa stratégie brevets en repérant des combinaisons sous-exploitées,

• à une direction innovation de sécuriser ses choix de partenaires en identifiant les complémentarités de connaissances,

• à un organisme public de prioriser ses investissements R&D selon les briques stratégiques clés.

Conclusion

La donnée brute a peu de valeur sans la capacité à la décomposer, la structurer et la réassembler. C’est toute l’ambition de notre approche : transformer la connaissance en architecture pour éclairer les décisions, décloisonner les silos et renforcer la souveraineté technologique des organisations.